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Francese

Bartolomeo

Quand toi aussi tu t'arreteras dans ce grand
restauroute, que tu verras
ton visage fatigué
passer sur les vitres, sur le zinc,

ce sera un soir comme celui-ci
qui dans le vent brise la lumière
et les nuages du jour, ce sera
un grand moment:
nous serons seuls à le savoir toi et moi.

Tu repartiras
Avec un lèger trouble, presque
un souvenir et les silences des objets en vitrine
des pompistes, de leurs casquettes,
tu sentiras derrière toi léger
s'élever un chant.

Le bonheur du temps c'est de te dire oui,
tu y es, une force secrète
te fait peur, non ma jeunesse
qui cède, non l'age
mur, et non pas ma vieillesse -
notre vraie ressemblance
ast là où elle ne se voit pas.

Mon fils, mon voyageur,
ce sera ton enfer, ta vertu
cette ouie de chien ou d'ange
qui entend à l'unisson le mouvement des planètes
et le cachet tomber dans le verre
deux étages plus bas, où deux vieillards
s'affairent.
Ce sera cet amour assourdissant
Ton père, le vrai.

Arrete-toi encore dans ce restauroute,
du fond de l'obscurité j'aurai plaisir à te revoir…

 

Dalla rivista Conférence 
Traduzioni dall'italiano di Rebecca Lenoir e Christophe Carraud

Minuit passé, via Mascarella.

Minuit passé, via Mascarella.

Ta fidélité prostrée
Est pour moi la peine
La plus dure à subir.

 

Tu es toujours ici 
quand je sors de scène
les projecteurs encore dans les yeux
et tous les applaudissements.

 

Nous marchons
les jambes légères,
nous sommes un invisible emblème
ine danse bien malheureuse - 
aux frontieres de la ville, 
tu as supporté tant de coups
sur ton corps de neige
(et je dis 
comme mon ame est triste, comme il pleut
je suis la fureur de mon amour
et je n'ai pas d'amour) - 
Alors j'accepterais avec plaisir
un verre d'adieu
mais toi qui chemines dans l'ombre
tu jettes des oeillades comme un buisson de roses.

A'Giuseppe Ungaretti, vu à la télévision, une nuit lire "Les fleuves".

A'Giuseppe Ungaretti, vu à la télévision, une nuit lire "Les fleuves".

Moi je n'ai pas de fleuves,
je n'ai jamais vécu en penchant
mon visage sur l'eau 
tranquille ou agitée 
qui coupe la ville, ennoblit ou dans le tourbillon
emporte au loin toutes les pensées.
Je n'ai pas eu 
de terrasses de pierre où m'étendre
et perdre suous le soleil
la clarté de l'esprit, en m'edormant.

J'ai eu des boulevards,
des routes larges, bruyantes, le flot nourri
des rocades,
bras ouverts de pauvre mère
des artères pas lesquelles entre en ville
toute espèce de marchandises.
J'ai eu des avenues d'arbres
ou de rapides vertiges entre l'acier des murs
et la vite sombre, 
Le chaos
les rend identiques, sous la pluie
elles sont l'enfer,
et frénétiques. 
Mais à la nuit, quand tombe
la nuit
se redessinent
des avenues nouvelles
d'ombre et de solitude,
quand les illumine le long 
cou des réverbères et l'effacement
des dernières enseignes,
Elles bougent alors légèrement,
se ramifient, peut-etre que la ville entière 
tourne un peu sur elle-meme;
l'une finit
en face d'un chateau, d'une
cathédrale, d'autres meurent
sous les lumières oranges d'un échangeur - 
les avenues la nuit respirent 
avec les feuilles des platanes, larges, noires, 
les grilles du métro et la petite berceuse
qui dort sur les enfants.
Elles soufflent quand s'en va
Le passager du dernier tram - 
Les avenues me donnent
une vie spéciale, 
ce n'est past les larmes ni non plus
la joie, mais une rumeur de vent,
un cheminement
un cheminement encore
qui vient je ne sais de quelles mers,
de quelles vallées, de grands fleuves.

Je ne veux pas devenir vieux

Je ne veux pas devenir vieux

 

Je ne veux pas devenir vieux:
je le fus mille fois déjà
et déjà je sais l'obscurité et cette pauvre tourmente.

 

Manteinant que je pleure comme j'ai vu 
pleurer mon père, , la meme ride et la tete
accablée, pleine d'effroi,
j'apprends que la jeunesse ne court pas
dans les surprises du sang
mais dans le regard qu'un vent
arrache de terre

 

pour voir dans ce dur pays
l'infinie ressemblance entre Dieu
et son visage à elle tous les soirs, les branches
nues sur le ciel, le vin
immobile dans le verre

A' M.F. Davighi vennue au monde pour le quitter aussitot, le 11 aout 1996.

A' M.F. Davighi vennue au monde pour le quitter aussitot,
le 11 aout 1996.

Il y a de petites images de saints, de petits rus
entre les pierres
et le vert est dur
dure la pierre près de Teramo.
Francesca, tu l'as touchée
un instant cette lumière d'Italie,
elle a coulé dans tes veines, il y avait
ces soudaines chutes du silence
dans ta respiration de rose brève - 

 

Comme elle fuit grande et haute
Et de clameur sans un mot,
ta présence parmi nous, chose 
toute de Dieu, brève Francesca,
une voiture de course, des voix, et un ave
pleuré entre les dents.
Tu es aujourd'hui la petite paroisse, le caillou
clair qui arrete la lumière
devant l'épaiisur des peurs
et la houle inépuisable du soir.
Tu n'es guère restée, un feu
d'étoiles, une poignée de paille,
mais dépassant les phares, les tunnels, les grands
bars des autoroutes, commme murmure, comme
chante ton obscure merveille…

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